DU VENT DANS LES BRANCHES DE SASSAFRAS Pièce de René de Obaldia

EDOUARD 

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CHANGEMENT COMPLET POUR NOUS APRES DES PIECES DE MOLIERE.

Cette fois-çi,  pour notre nouvelle pièce de théâtre, nous avons choisi un auteur contemporain :

René de Obaldia

  "DU  VENT DANS LES BRANCHES DE SASSAFRAS".

Très beau texte, bien structuré,

beaucoup de mise en scène, de costumes, de bruitages.

Un véritable  challenge pour notre troupe.

L’histoire : chez les Rockfeller, colons misérables du Kentucky, au début du XIXe  siècle. 

Dans la grande salle commune, autour d'une table pour le repas de midi.

 Le père, un vieux dur à cuire,

brave homme, râleur, ancien séducteur. 

"Je veux pas que ma fille rentre au bordel, pas tout de suite!"    

      Sa femme, gentille, sage, qui sert à manger à toute la famille. Elle n’a qu'une passion :

sa boule de cristal, « magnifique instrument », grâce à laquelle elle peut voir l’avenir … et le passé (mais chut, c’est une surprise).

Les deux enfants, Tom, le fils de la maison, frimeur et bon tireur :

"J'aurai une grande maison dans le sud, remplie de pin-up de toutes les couleurs"

 Et sa sœur Paméla, qu’on croit sortie des années soixante :

 "Et la jeunesse, elle vous enterrera tous et vous aurez honte de n’avoir jamais connu la vôtre ! "

La famille ne serait pas complète sans le vieil ami des Rockefeller, le docteur Butler, alcoolique depuis qu’il a décimé, malgré lui, tous les habitants de la contrée voisine, en voulant les soigner avec médicament

de sa composition.

 "oh vous savez moi et les solides".

Et puis l’histoire commence. A peine la brave Madame Rockefeller a-t-elle découvert dans sa boule le retour du terrible comanche Œil de Lynx, que les événements se bousculent.

La famille est bientôt rejointe par la seule survivante de Pancho City, Myriam, prostituée un peu illuminée, surnommée "Petite coup sûr".

 "Je travaillais au "sexy".

 

Et par Carlos, shérif qui semble débarqué d’un western américain.

              "Des cendres les Cadillac, comme les Bentley"

Tout s’enchaine.

Il faut prendre les armes puisque le ranch est encerclé par les indiens,

résister au siège le plus bravement possible, jeter un coup d’œil dans la boule pour essayer de se tenir au courant,

                                                           soigner les blessés,

et faire face au terrible  Œil de Lynx qui a jeté son dévolu sur Paméla.

                              Le méchant                ou                  le gentil ?

Bon spectacle !